Le système développé par Aiva a englouti plus de 30.000 partitions de musique classique écrites par les plus grands compositeurs et entrées dans le domaine public. L’analyse de ces partitions permet alors à l’utilisateur d’avoir accès à des modélisations numériques de contenus musicaux, lui permettant de créer à son tour ses propres compositions.
«Après avoir suivi le programme Fit 4 Start, nous avons travaillé avec Luxinnovation pendant trois mois, début 2018, sur la préparation d’un dossier dans le cadre du régime Innovation de procédé et d’organisation», explique Pierre Barreau, le fondateur et CEO d’Aiva.
«Nous avons pu obtenir une aide supplémentaire du ministère de l’Économie de 450 000 euros pour cofinancer un projet de recherche dont nous avons déjà réalisé la moitié.»
Accompagnée par Luxinnovation dans ses démarches, Aiva a ainsi pu se familiariser avec d’autres approches et d’autres façons de présenter ses activités et ses besoins. «Quand on est une start-up, on a surtout l’habitude de s’adresser à des investisseurs en capital-risque qui sont peut-être moins focalisés sur des projections financières, mais sont davantage attentifs au potentiel exprimé à la fois par les technologies, mais aussi par les équipes qui développement le projet. Lorsque nous nous adressons au ministère de l’Économie, les discussions tournent plutôt autour de ces projections financières, justement. C’est un peu déroutant au début, d’où l’intérêt d’être bien accompagné et bien préparé. »
Les concepteurs de la société, qui allient connaissances musicales et technologiques, ont établi l’ensemble de leurs équipes de développement au Luxembourg. « Le pays est très favorable pour l’émergence de start-up comme la nôtre, avec des mécanismes qui peuvent permettre de pratiquement doubler les fonds levés. »
Aujourd’hui, la société rayonne à l’international, avec des clients sur tous les continents, principalement en Amérique du Nord.